Avec la stagnation des salaires, l’inflation et un marché du travail incertain, beaucoup cherchent une solution pour retrouver du pouvoir d’achat sans changer de vie du jour au lendemain. Le side project s’impose comme une option concrète et réaliste.
C’est aussi une réponse à un besoin plus profond : celui de liberté, d’expression personnelle, d’impact. Créer quelque chose à soi, à côté de son job, permet de tester une idée, d’apprendre de nouvelles compétences, et de se projeter dans un projet entrepreneurial à petite échelle.
Lancé depuis chez soi, sur quelques heures par semaine, un side project peut devenir rentable sans prendre de risques majeurs. Il sert de laboratoire personnel pour expérimenter, valider une idée, ou même, à terme, changer de cap.
Un side project, c’est un projet personnel structuré, avec un objectif précis : générer un revenu complémentaire, tester une idée ou construire quelque chose qui a du sens pour vous. Il peut prendre la forme d’un produit digital, d’un service, d’un petit outil, d’un compte de contenu ou même d’une communauté monétisable.
Ce n’est pas juste un hobby ou une activité créative sans suite. Ce n’est pas non plus une startup qui va lever ou un projet à 80 heures par semaine. Un side project reste accessible, flexible et progressif. Il s’insère dans votre quotidien, sans tout bouleverser.
L’important, c’est qu’il y ait une intention claire : apprendre, construire, monétiser ou tester un projet sur le terrain. C’est un espace d’expérimentation concret, avec des résultats mesurables, même modestes.
Tous les side projects ne se valent pas. En 2025, les projets qui combinent utilité, simplicité de mise en œuvre et potentiel de monétisation sont ceux qui offrent les meilleurs résultats. Voici les grandes familles à explorer, avec des exemples concrets pour chaque format.
Créer un outil ou un modèle à forte valeur ajoutée reste un levier très rentable. C’est idéal si tu aimes organiser, structurer ou optimiser des choses.
Si tu es à l’aise avec l’écriture ou la transmission de savoir, tu peux vendre de la connaissance sous forme numérique.
C’est la façon la plus rapide de monétiser ses compétences, sans structure complexe. Tu vends ton temps et ton expertise.
Plus complexe, mais très scalable si bien exécuté. Il s’agit de mettre en relation ou de créer un espace à valeur collective.
Si tu aimes créer du contenu, tu peux monétiser ton audience à travers des formats longs et sponsorisés.
Créer un projet rentable en plus de son travail salarié, c’est possible.
L’idée n’est pas de s’épuiser, mais de progresser par petites étapes bien pensées. Voici un plan simple pour démarrer sans pression et poser les bases solides de votre side project.
Commencez par ce que vous savez déjà faire. Si vous maîtrisez Notion, Canva, Google Sheets ou l’écriture, pas besoin d’apprendre à coder.
Choisissez un format léger, actionnable, qui vous permet de produire en 1 à 2 heures par semaine.
Exemple : un template Notion à vendre ou un mini-guide en PDF.
Votre idée ne doit pas plaire à tout le monde, mais résoudre un vrai petit problème pour une audience spécifique.
Mieux vaut viser une petite audience engagée qu’un grand public flou.
Exemple : un planner PDF pour freelances débutants, plutôt qu’un agenda “généraliste”.
N’attendez pas des mois pour lancer. Construisez une première version vendable en quelques jours.
Un fichier à télécharger, un formulaire de coaching, une landing page, un template… c’est suffisant pour tester une idée.
Exemple : une page Tally + un lien Gumroad pour vendre un fichier à 9 €.
Utilisez les bons canaux pour parler de votre projet sans conflit avec votre emploi. LinkedIn, une communauté Slack ou Discord, Twitter/X ou une newsletter personnelle sont parfaits pour démarrer sans trop s’exposer.
Exemple : publier une astuce + lien discret sur LinkedIn le midi.
Une fois les premiers retours obtenus, mesurez ce qui fonctionne et simplifiez. Automatisez la prise de rendez-vous, les paiements, les envois. Des outils comme Zapier, Make, Airtable, Podia ou Notion vous font gagner du temps sans complexité technique.
Exemple : quand quelqu’un paie, il reçoit automatiquement le lien de téléchargement.
Lancer un side project, ce n’est pas seulement pour arrondir les fins de mois. C’est aussi une démarche personnelle, professionnelle et mentale qui peut transformer votre quotidien, bien au-delà de l’argent.
Créer un projet seul pousse à apprendre concrètement : structurer une offre, créer une page de vente, écrire, automatiser, gérer un client… Vous développez des compétences transversales utiles dans n’importe quel métier.
Exemple : en créant un template Notion, vous progressez en UX, en pédagogie et en marketing.
Même un petit projet visible vous positionne sur un sujet. Cela peut générer des opportunités : collaborations, missions freelance, invitations, reconnaissance. À terme, vous créez une légitimité bien au-delà de votre CV.
Exemple : poster 1 fois par semaine sur LinkedIn autour de votre projet peut vous faire remarquer.
Un side project est un terrain d’essai à faible risque. Vous explorez un domaine sans démissionner. Si ça fonctionne et vous passionne, vous avez déjà une base pour envisager un changement de voie plus sereinement.
Exemple : vous lancez une newsletter autour de l’éducation positive, et 6 mois plus tard, vous créez une offre payante.
Avoir un projet à soi casse la routine “métro-boulot-dodo”. Vous reprenez la main sur votre temps libre, vous passez à l’action et vous créez du sens. Même avec une heure par semaine, le simple fait d’avancer redonne de l’énergie.
Exemple : écrire un article par mois ou vendre un premier produit peut relancer votre motivation bien au-delà du pro.
Inutile de claquer la porte de votre CDI ou d’attendre « le bon moment ». Un side project bien pensé se lance progressivement, avec les outils, les compétences et le temps que vous avez déjà.
Commencez petit, mais commencez. Choisissez un format qui vous parle, une idée qui vous stimule, un public que vous comprenez. Ce n’est pas la perfection qui compte, mais la régularité et l’envie d’apprendre en chemin.
Rappelez-vous : ce qui démarre comme un projet du soir peut devenir un tremplin vers plus d’indépendance, de sens, ou même votre futur métier. Le premier pas ne coûte rien. Mais il peut tout changer.
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